2. Modifications dans Fedora pour les administrateurs systèmes
2.2.1. Double amorçage avec Windows 8
L'utilisation de la fonctionnalité deredémarrage rapide
de Windows 8 suivi du démarrage de Fedora peut amener des pertes de données. Les fichiers écrits sur la partition Windows par Fedora peuvent être détruits lors d'un réamorçage dans Windows 8. Cela peut être évité en désactivant la fonctionnalité de redémarrage rapide
dans Windows 8.
Le paquet du pilote ntfs-3g utilisé par Fedora 18 pour les systèmes de fichiers NTFS
essaiera de détecter une situation dangereuse et interdira le montage pour éviter toute perte de données. Cela reste encore vrai pour cette version de Fedora, et la fonctionnalité de redémarrage rapide
doit toujours être désactivée afin de s'assurer d'un bon fonctionnement et d'éviter une perte de données.
2.2.2. Nouvelle interface utilisateur de l'installateur
L'installateur anaconda a été totalement repensé pour Fedora 18. Les utilisateurs auront dorénavant plus de flexibilité dans la façon de configurer leur installation. Consulter le
Guide d'installation de Fedora 18 à
https://docs.fedoraproject.org pour plus d'informations.
La configuration système avec anaconda est plus puissante et plus souple grâce à l'utilisation des fichiers kickstart
. Les fichiers kickstart automatisent l'installation et s'adaptent aux besoins avancées non présentés dans l'interface utilisateur, comme les environnements à plusieurs bureaux, les stockages atypiques, etc. Complétez votre information à propos des options de kickstart dans Installation Guide (Guide d'installation).
2.2.2.1. Installation de grub
Fedora utilise GRUB2 depuis plusieurs mises à niveau. Grande amélioration par rapport au GRUB traditionnel, GRUB2 prend en charge plus de systèmes de fichiers, des périphériques bloc virtuels comme mdadm et LVM, effectue le balayage automatique des éléments et configure les systèmes d'exploitation disponibles ; il présente en outre des améliorations de présentation. L'ajout de ces fonctionnalités facilite la vie des utilisateurs de Fedora, mais au prix d'une taille plus conséquente. GRUB2 contient dans le Master Boot Record
d'un disque, mais beaucoup de systèmes de fichiers ne laissent pas suffisamment de place sur une partition pour GRUB2 sans qu'une configuration spéciale ne soit nécessaire.
Anaconda respecte maintenant les recommandations amont des développeurs
GRUB et n'installe pas
GRUB2 dans des partitions. Les utilisateurs avec des systèmes à amorçage multiple sont invités à faire usage de la détection des systèmes d'exploitation par GRUB :
# grub2-mkconfig -o /boot/grub2/grub.cfg
Avec anaconda, les utilisateurs peuvent aussi faire le choix de ne pas faire l'installation du chargeur d'amorçage. GRUB peut être installé manuellement dans une partition avec l'option
force
, avec le risque d'endommager le système de fichiers, ou bien un autre chargeur d'amorçage peut être employé.
2.2.3. Noms de groupes de paquets modifiés
Pour ceux utilisant l'installation par kickstart
, plusieurs groupes de paquets ont changé de nom dans Fedora 18. En particulier, le groupe Base
a été renommé en Standard
. Pour pouvoir installer ce groupe, il doit être explicitement indiqué dans le fichier kickstart
.
L'indicateur --nobase
utilisée auparavant pour éviter l'installation du groupe de paquets Base
a été rendue obsolète.
2.2.5. Montée de version avec fedUP
2.2.5.1. Qu'est-ce que fedUP ?
Fedup est un nouvel outil visant à effectuer la montée de version d'une installation de Fedora. Il remplace les méthodes preupgrade et de montée de version par DVD utilisées dans les versions précédentes de Fedora. Il utilise systemd pour la majeure partie de la fonctionnalité de la montée de version, et est capable de récupérer les paquets depuis un DVD ou un dépôt d'installation au lieu d'un dépôt devant être créé pour l'occasion.
2.2.5.2. Sources de mises à jour
FedUP peut utiliser plusieurs sources pour réaliser une mise à jour. Les miroirs Fedora sont utilisés par défaut. Il est aussi possible d'utiliser une image d'installation avec l'argument --iso
, ou bien d'employer --device
pour utiliser un périphérique ou un point de montage comme source. Des options sont également disponibles pour activer ou désactiver des dépôts sur réseau.
2.2.5.3. Montée de version
Ceci est le processus de montée de version de Fedora 17 à Fedora 18 en utilisant fedup. Cette documentation évoluera dans le temps lorsque nécessaire.
Il est possible d'installer
fedup sur un système Fedora 17 en utilisant
yum:
su -c "yum install fedup"
2.2.5.4. Utilisation de FedUP
En utilisant la commande fedup-cli, préparer la montée de version avec la commande suivante :
su -c "fedup-cli --network 18 --debuglog fedupdebug.log"
À ce stade, le système de Fedora 17 est prêt pour la montée de version.
2.2.5.5. Lancement de la montée de version
Lorsque vous redémarrez, il y a une option d'amorçage « System Upgrade » (mise à jour du système) à l'invite de grub. Le système est lancé dans un environnement particulier pour réaliser la mise à jour. L'écran affiche la progression dans un panneau pendant la mise à jour.
Le processus de montée de version prend généralement un certain temps (allant de 45 à 90 minutes, en fonction du système). Soyez patient et attendez qu'elle se termine. Le système redémarrera dans la nouvelle version de Fedora lorsque la montée de version sera terminée.
2.2.5.6. Activation du shell de montée de version
Afin d'activer le shell de débogage de montée de version, sélectionnez l'option de démarrage System Upgrade, et ajouter rd.upgrade.debugshell
à la fin des arguments de démarrage du noyau.
En plus du shell de débogage, ces paramètres de démarrage du noyau peuvent être utile pour le débogage :
rd.debug systemd.log_target=console systemd.jounald.forward_to_console=1 systemd.log_level=debug console=tty0 console=ttyS0,115200n8
Vous pouvez accéder au shell de débogage en passant à VT2 (ctrl-alt-F2). Notez que vous ne serez pas en mesure d'accéder au shell de débogage avant que le processus de mise à niveau n'ait démarré, vous aurez peut-être envie d'attendre une minute ou deux avant d'y passer.
Une fois sur la console VT2, vous devriez voir l'invite de dracut :
dracut#
De façon à accéder au shell de débogage de la montée de version en cours, vous pouvez avoir besoin de quitter le shell courant (un autre redémarrera dans la foulée) de façon à pourvoir accéder aux binaires présents dans l'initramfs.
exit
Pour voir le déroulement de la mise à jour, utiliser :
cat /sysroot/var/log/upgrade.out
Si vous désirez voir les journaux système, utiliser journalctl
journalctl -a -o cat
Le fichier
initramfs
créé par FedUP peut nécessiter une reconstruction dans certains cas où les pilotes sont fournis par un dépôt tierce partie. Si vous éprouvez des difficultés avec les pilotes de tierces parties après la mise à jour, démarrez dans une cible simple ou multi-utilisateur et essayez la commande suivante :
# dracut /boot/initramfs-$(uname -r).img $(uname -r)
2.4.1. Active Directory
rendu plus facile
Fedora peut être utilisé dans la portée de Active Directory (ou autres domaines Kerberos, comme IPA) en dehors de la machine. Il sera facile de configurer des connexions de domaines sur une machine Fedora, puis de se connecter intuitivement et sans histoires avec ces informations d'authentification.
Ces améliorations augmentent la fiabilité et la facilité d'utilisation pour tout domaine Kerberos, et pas uniquement pour Active Directory. Les améliorations ont porté essentiellement sur la pile de connexion et d'authentification, pile qui maintenant inclut realmd et adcli.
Les fonctionnalités des réglages GUI de User Accounts avec GNOME prennent en charge les connexions d'entreprise.
Avec Fedora 18, il est possible de créer une relation de confiance entre un IPA et un domaine
Active Directory, relation qui autorisera aux utilisateurs d'un domaine l'accès aux ressources de l'autre domaine. Le projet
FreeIPA
a documenté la fonctionnalité à la page
http://freeipa.org/page/IPAv3_testing_AD_trust.
Secure Boot de la norme UEFI (Unified Extensible Firmware Interface) sera pris en charge dans Fedora 18. Cela autorisera Fedora à se connecter sur des systèmes ayant activé Secure Boot. Des outils sont disponibles pour les administrateurs pour créer des certificats personnalisés pour signer les modifications locales à GRUB ou au noyau.
La génération de nombres aléatoires est améliorée par l'activation de rngd par défaut.
2.4.4. Conteneurs sécurisés
En utilisant SELinux et virt-sandbox, les services peuvent être lancés dans des éprouvettes sécurisées, même en tant qu'administrateur. Le paquet virt-sandbox-service créera des points de montage et un conteneur libvirt.
2.4.5. Renommage des booléens SELinux
Pour clarifier l'objectif des booléens SELinux, tous les réglages débutant par allow
seront renommés pour refléter leur domaine. Les booléens des politiques existantes continueront à être pris en charge.
2.4.6. Contrôle d'accès Systemd de SELinux
Une fonctionnalité a été ajoutée à systemd pour vérifier les fichiers de l'unité vis à vis des réglages SELinux avant d'autoriser un processus à démarrer ou stopper le service.
2.4.7. Restriction des appels système
La bibliothèque libseccomp est maintenant disponible ; elle met à disposition des applications avec un moyen simple pour restreindre les possibilités de dommages d'exploitation par l'utilisation de filtres pour les appels système du noyau. Les machines virtuelles bénéficient de cette amélioration puisque QEMU/KVM utilise maintenant libseccomp.
usermode, un habillage pour fournir des privilèges super-utilisateur aux utilisateurs normaux sera progressivement supprimé au profit de polkit.
2.4.9. Amélioration et déplacement des authentifications Kerberos
Fedora 18 a modifié l'emplacement habituel des caches d'informations d'authentification de Kerberos ; ils sont maintenant situés dans /run/user/$UID
avec comme objectif d'améliorer la sécurité et simplifier leur localisation pour NFSv4. La prise en charge de Kerberos par Fedora permet maintenant aux utilisateurs de mettre à jour les informations d'authentification pour plusieurs identités, et, au code du client GSSAPI
de sélectionner automatiquement des informations d'authentification fondés sur le service cible et le nom d'hôte.
2.4.10. Déplacement des configurations de halt
, poweroff
et reboot
La possibilité d'utilisation des commandes halt(8)
, poweroff(8)
et reboot(8)
par des utilisateurs non-provilégiés est maintenant contrôlée par polkit. Voyez les effets dans /usr/share/polkit-1/actions/org.freedesktop.login1.policy
. Les fichiers de configuration de PAM dans /etc/pam.d/{halt,poweroff,reboot}
ne sont dorénavant plus utilisés et leur contenu, éventuel, ignoré.
2.5. Systèmes de fichiers
Fedora 18 ajoute FedFS, un mécanisme visant à fournir un espace de nommage cohérent à travers plusieurs serveurs de fichiers.
Le code fourni dans ce paquet est un aperçu technologique. L'objectif est de fournir une prise en charge pleine et entière d'un client et d'un serveur FedFS Linux basé sur ce code. Les interfaces de programmation et utilisateur peuvent changer de façon significative dans les prochaines versions.
Les composants de ce paquet sont utilisés pour la gestion des références du système de fichiers afin de créer un espace de noms de système de fichiers réseau global. Les composants installables sont les suivants :
Un programme de montage automatique pour gérer l'espace de nommage du domaine FedFS vers les clients compatibles FedFS.
Une commande mount pour monter des parties d'un espace de nommage de domaine FedFS.
Une bibliothèque greffon qui permet aux programmes en dehors de FedFS pour résoudre les jonctions sur les systèmes de fichiers locaux.
Un démon de service ONC RPC
qui s'exécute sur les serveurs de fichiers permettant l'administration à distance par des clients ADMIN des jonctions FedFS.
Un outil appelé nfsref
permettant d'administrer les jonctions locales sans requérir fedfsd.
Un jeu de commande en ligne clientes pouvant accéder les instances fedfsd sur les serveurs de fichiers distants.
Un jeu de clients en ligne de commande qui permettent de gérer les entrées FedFS sur un serveur LDAP
agissant comme un NSDB
FedFS.
Un outil pour administrer les paramètres de connexion NSDB
sur le système hôte local.
Un schéma au format LDIF
afin d'activer la prise en compte sur un serveur LDAP
des objets FedFS.
Par défaut sur Fedora 18, /tmp
sera hébergé sur un système de fichiers tmpfs. Le stockage de fichiers temporaires de grande taille doit être fait dans /var/tmp
. Cela permet de réduire les E/S induites sur les disques, d'augmenter la durée de vie des périphériques SSD, d'économiser de l'énergie et d'améliorer la performance du système de fichiers /tmp
.
2.6.1. Cliché à chaud de machines virtuelles
La pile de virtualisation de Fedora fournit la possibilité de prendre des clichés d'une machine virtuelle depuis plusieurs versions. Ces fonctions nécessitaient cependant que la machine virtuelle soit mise en pause ou arrêtée lors de la capture du cliché du stockage. Les dernières mises à jour incluses dans Fedora 17 permettent maintenant à qemu et libvirt de créer des clichés d'une machine virtuelle sans nécessiter d'indisponibilité.
La création de clichés à chaud fonctionne maintenant même pour les machines virtuelles dont le stockage est basé sur le format RAW
. Dans ces cas précis, libvirt crée des clichés à l'aide de fichiers QCOW2
externes, agissant de manière transparente afin que la machine virtuelle s'exécute sur la ou les nouvelles images externes une fois créée(s).
2.6.2. KVM prend en compte l'hibernation et la mise en suspens des invités virtuels
La mise en suspens et l'hibernation fonctionnent maintenant dans les machines virtuelles KVM. Ces fonctionnalités peuvent aussi être invoquées depuis le système hôte en utilisant la commande virsh
.
2.6.3. Gestion des environnements virtualisés avec oVirt 3.1
2.9. Serveurs de base de données
Riak, un stockage de données noSQL
évolutif et fiable écrit en Erlang
, est disponible dans Fedora 18.
2.10. Serveurs de fichiers
Fedora 18 inclut la nouvelle version 3.0 de vsftpd qui inclut les modifications suivantes :
Un nouveau bac à sable de filtrage seccomp très restrictif.
Une correction pour l'établissement de connexions passives sous forte charge.
Quelques corrections d'expiration de délais, en particulier avec SSL.
Le mode listen devient le mode par défaut.
NFSometer est un cadre de mesure de performance pour l'exécution de charges de travail et le rapport de résultat sur l'ensemble des versions de NFS, d'options NFS ainsi que de clients NFS Linux. Des informations détaillées sont disponibles à
http://wiki.linux-nfs.org/wiki/index.php/NFSometer
2.10.3. Administration du stockage
Fedora 18 fournit un certain nombre de bibliothèques permettant aux utilisateurs d'administrer par programme leur stockage, qui sont libstoragemgmt et targetd. La documentation est incluse dans les pages de manuel et les README de ces paquets.
2.10.4. ssm : System Storage Manager
Fedora 18 inclut ssm, un outil permettant de faciliter les tâches courantes d'administration du stockage en fournissant une expérience en ligne de commande unifiée. La page man ssm
décrit les nouvelles fonctionnalités apportée par cet utilitaire.
Fedora 18 inclut Samba4, qui apporte une prise en charge améliorée d'un service fichier multi plates-formes. \n\nCette version prend en charge les nouvelles versions de protocoles SMB2.2
et SMB3
et inclut un démon de service LSA \npour la prise en charge des relations d'approbation avec FreeIPA. Les administrateurs portés sur python seront heureux d'apprendre l'existence de la nouvelle interface de script de Samba4, qui permet aux programmes Python d'accéder aux fonctions internes de Samba.
2.13. Outils de configuration serveur
dnf est une divergence (fork) du vénérable gestionnaire de paquets yum. Il est écrit sur la base de la bibliothèque hawkey, qui permet aux clients d'interroger et résoudre les dépendances de paquets RPM en s'appuyant sur l'état courant de RPMDB
et les dépôts yum.
dnf est un aperçu technologique dans Fedora 18, et est installé en parallèle de yum. Il ne doit pas être utilisé sur des machines de production critique, mais les premiers adoptants peuvent en attendre un utilitaire de gestion de paquets plus efficace et plus rapide.
2.13.2. systemctl part du principe qu'il travaille avec des services
systemctl, l'utilitaire utilisé pour administrer les services et autres cibles systemd, part maintenant du principe qu'il travaille avec un service. Les administrateurs n'auront plus à ajouter .service
au nom du démon qu'ils administrent. Par exemple, systemctl restart dhcpd
fonctionnera maintenant, alors que la version précédente nécessitait d'indiquer systemctl restart dhcpd.service
.
2.13.3. Les terminaux sont plus colorés
Fedora dispose de la prise en compte d'émulateurs de terminaux utilisant 256 couleurs par défaut. Avec les nouvelles variables d'environnement, les applications telles que gnome-terminal, konsole, et screen seront automatiquement activées avec la prise en charge de 256 couleurs. D'autres applications peuvent afficher 256 couleurs, mais devront être configurées. Bien que désactivées par défaut, les utilisateurs pourront activer les 256 couleurs sur les terminaux lors de la connexion sur des systèmes distants avec la variable d'environnement SEND_256_COLORS_TO_REMOTE
. Ces configurations se trouvent dans /etc/profile.d/256color.sh
.
2.13.4. L'administration à distance s'améliore avec \nAgent-Free Systems Management
(administration de système sans agent)
Sur les systèmes qui contiennent des processeurs de service compatibles IPMI
, il est maintenant possible d'avoir une intégration plus étroite entre le système d'exploitation et le processeur de service sans nécessiter de logiciel tiers. Cela permettra d'administrer les systèmes à distance plus facilement.
2.13.5. Amélioration des outils d'administration CIM
Les administrateurs gérant un grand nombre de systèmes prennent un bon départ avec les améliorations apportées aux fonctionnalités WEBM
et CIM
de Fedora 18.
Les utilisateurs peuvent créer des applications à l'aide des nouveaux fournisseurs améliorés CPMI
afin de surveiller et d'administrer les interfaces, les objets de stockage, les services, l'alimentation électrique, les utilisateurs et les paquets logiciels. Ils peuvent également surveiller la charge du système et son utilisation. L'éventail d'outils comprend également yawn, un navigateur basé sur le web pour naviguer et travailler au sein du modèle objet CIM
.
Ces fonctionnalités facilitent les tâches d'administration d'un grand nombre de systèmes, jetant les bases d'une infrastructure d'administration robuste. Les utilisateurs expérimentés et les administrateurs système sont invités à examiner les exemples de scripts python et la documentation fournie avec les paquets sblim-cmpi-* ou openlmi-*.
2.14.1. Pilotes Server Kernel Mode Setting (KMS)
De nombreux serveurs sont livrés avec une carte graphique basique. Malgré le caractère basique du matériel, un pilote X.org à part entière a historiquement toujours été nécessaire pour le gérer. Fedora 18 introduit un pilote Kernel Mode Setting (KMS)
qui fournit une prise en compte améliorée pour les cartes graphiques que l'on trouve couramment dans les serveurs. Les utilisateurs de ces GPU sont désormais en mesure d'utiliser les fonctionnalités supplémentaires apportées par les pilotes KMS, y compris des graphismes améliorés dans les consoles virtuelles. Les jeux de composants supportés par ces pilotes KMS incluent de nouveaux pilotes KMS pour les matériels ServerEngines basés sur AST et MGA.
2.14.2. Prise en charge de la connexion à chaud de GPU
Le serveur X.org a été réécrit pour prendre en compte le branchement et le retrait à chaud de GPU. Cela permet en particulier à Fedora une meilleure prise en charge des périphériques graphiques USB utilisés par de nombreux systèmes modernes ainsi que par les stations d'accueil pour ordinateurs portables. L'utilisateur n'a ainsi plus besoin de redémarrer le serveur X.org pour que de tels périphériques soient reconnus.